« Une peine prononcée doit être une peine crédible et comprise », a affirmé le président de la République devant les élèves de l’École nationale d’administration pénitentiaire (ENAP) à Agen, dans le Lot-et-Garonne, mardi 6 mars 2018. Emmanuel Macron dévoilait les principales mesures de la réforme sur « le sens et l’efficacité des peines », qui doit être présentée en avril en conseil des ministres.
Pour lutter contre la surpopulation carcérale et trouver une troisième voie « entre laxisme et répression », le président de la République préconise de supprimer les peines de prison de moins d’un mois, de mettre un terme à l’automaticité de l’incarcération pour les peines de moins d’un an, de forfaitiser plusieurs délits, dont l’usage de stupéfiants, et de créer 1 500 postes de conseiller de réinsertion et de probation.
L’Élysée a par ailleurs revu à la baisse sa promesse de campagne de créer 15 000 places de prison sur le quinquennat et a annoncé viser désormais un objectif de 7000 places.
Création d’une Agence du travail d’intérêt général
Le président de la République a par ailleurs réaffirmé sa volonté de créer une Agence du travail d’intérêt général pour « fluidifier » l’ensemble du dispositif. Il a salué le « bon rapport » du député Didier Paris (LREM, Côte d’Or) et du président du groupe Onepoint, David Layani. Ce rapport avançant 40 propositions pour « dynamiser le travail d’intérêt général » lui a été remis mardi 6 mars, un peu moins de trois mois après sa commande et « sera appliqué », a-t-il indiqué.
- « Le travail d’intérêt général peut avoir un impact formidable ...
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