Propulsée depuis moins de trois mois à la tête de la commission « sécurité » de l’Association des maires de France avec le maire de Dijon, François Rebsamen, Pauline Martin n’en reste pas moins une novice en matière de sécurité. A la tête depuis 2008 d’une commune rurale de 6200 habitants dans le Loiret, cette « élue de base » comme elle aime à le rappeler, a accueilli le 13 février le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, lors d’un déplacement destiné à promouvoir la police de sécurité du quotidien.
La Gazette en a profité pour recueillir sa réaction à la réforme de la « PSQ » et à l’intention exprimée alors par le ministre d’élaborer dans les trois mois « une stratégie de sécurité » avec les maires, les appelant au passage à développer leurs polices municipales et leurs systèmes de vidéoprotection.
- Police de sécurité du quotidien : quel impact pour les maires ?
Que retenez vous de ce déplacement de Gérard Collomb dans votre commune de Meung-sur-Loire ?
J’ai été surprise de la venue du ministre de l’Intérieur car aucune commune du Loiret n’a été retenue pour expérimenter la police de sécurité du quotidien, alors même que Meung-sur-Loire ou Orléans avaient monté un dossier. En fait, je pense que le ministre voulait mettre en valeur ce qui se fait déjà de façon spontanée sur le territoire. Cette PSQ, d’après ce que l’on peut en savoir, se rapproche beaucoup des pratiques de bon sens que nous avons pu mettre en place entre gendarmerie ou police et collectivités, comme la création, ici, d’une cellule de veille, ou le développement de patrouilles à pied où l’on va sonner chez l’habitant, voir les commerçants et rencontrer les entreprises.
En tant que co-présidente de la commission sécurité de l’AMF, comment accueillez-vous la réforme de la PSQ?
L’important pour nous, maires ...
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