« Bombes à retardement » ou « enfants soldats » : ce sont avec ces termes, marquant une forte inquiétude, que plusieurs sénateurs ont interrogé, mercredi soir, la ministre de la Justice sur le devenir des mineurs français présents dans les territoires de l’organisation terroriste Daesh et la gestion de leur probable retour dans l’hexagone. Des enfants qui, pour la plupart, ont été emmenés en zone de guerre par leurs parents ou qui sont nés sur place. On estime leur nombre à environ 500, les ¾ auraient d’ailleurs moins de 10 ans.
Mêlés au flot des MNA ?
Pour le sénateur Olivier Cigolloti (UC), l’un des risques majeurs serait de voir ces enfants revenir en France de manière cachée, par exemple en se mêlant au flux des mineurs non accompagnés (MNA), dont le nombre de prises en charge a en effet explosé ces derniers mois. « Contrairement aux adultes, ces mineurs ne figurent pas dans le fichier judiciaire automatisé d’auteurs d’infractions terroristes. Comment les repérer et les accueillir ? » a-t-il interrogé. Nicole Belloubet n’a pas nié ce risque, expliquant que le gouvernement envisageait justement de reprendre en charge (« pas forcément directement mais en tout cas financièrement ...
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