En France, en 2016, une femme est morte tous les trois jours du fait de la violence de son conjoint ou de son ex-conjoint. En incluant les suicides des auteurs et les homicides de victimes collatérales, le nombre total de décès occasionnés par ces violences s’élève à 196 personnes.
Suite à la publication de l’Étude nationale sur les-morts violentes au sein du couple, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb et la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, rappellent leur « totale détermination pour combattre ces violences insupportables, notamment au travers du cinquième plan triennal de mobilisation et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes (2017-2019) et du premier plan triennal interministériel de lutte contre les violences faites aux enfants (2017-2019) ».
Les faits sont survenus au sein de 70 couples mariés. Les auteurs n’exerçaient pas d’activité professionnelle dans 58,70 % des cas. La majorité d’entre eux avait entre 41 et 50 ans, tandis que la plupart des victimes se situaient dans la tranche des 51-60 ans. Neuf mineurs ont été tués par leur père en même temps que leur mère.
La région Ile-de-France comptabilise 15 victimes, dont six pour Paris intra-muros et la petite couronne. Avec cinq homicides, les départements de l’Hérault, de la Moselle, du Nord et du Rhône sont les plus touchés. Aucun homicide n’a été constaté dans 37 départements.
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