«La contrainte de la décision de justice et l’adhésion nécessaire de l’individu sont la force de ce dispositif », résume Jean-François Thony, procureur général près la cour d’appel de Colmar, à l’initiative du « programme de prise en charge de personnes soumises à des dérives radicales », lancé en octobre 2015 au tribunal de grande instance (TGI) de Mulhouse. « Je souhaitais une réponse concrète à ce phénomène qui se développait en Alsace, une des cinq régions les plus touchées par les signalements de personnes radicalisées ou en voie de radicalisation », explique-t-il.
Deux récents rapports du Sénat – celui issu de la mission Benbassa-Troendlé et celui issu de la délégation aux collectivités de Jean-Marie Bockel et Luc Carvounas, ont salué le caractère exemplaire de ce dispositif inédit, le premier allant même jusqu’à vanter « l’expérience réussie » de l’initiative mulhousienne dans un contexte de « fiasco » national.
« Nous soutenons ce programme en y apportant en particulier nos ressources pour aider à la réinsertion des personnes », complète pour sa part Paul Quin, adjoint au maire de Mulhouse chargé de la ...
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