L’effondrement militaire de l’Etat islamique pousse des centaines de combattants djihadistes à envisager un retour dans leur pays d’origine. En France, plus de 400 enfants sont ainsi attendus par la Justice et les services départementaux de l’aide sociale à l’enfance, qui, rappelle la Gazette, sont en première ligne.
Comment cette question du retour des enfants du djihad est pensée au niveau de votre département du Val d’Oise ?
Nous n’avons pas encore été directement confrontés à cette question, mais nous avons eu en revanche à gérer des familles qui avaient échoué à se rendre en Syrie et qui ont été arrêtées dans l’espace Schengen ou en Turquie. Les parents ont été placés en garde à vue et pour certains poursuivis, et les enfants placés chez nous, en ...
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Les "enfants du djihad" : comment faire face à leur retour ?
Sommaire du dossier
- Enfants du djihad : une circulaire toilette la prise en charge par les départements
- Enfants du djihad : la Seine-Saint-Denis interpelle le gouvernement
- Radicalisation : comment gérer le retour des mineurs ?
- Enfants du djihad : les départements en première ligne
- Enfants du djihad : le secteur associatif craint de ne pas être associé
- Enfants du djihad : « Il va falloir nous adapter et ajuster la prise en charge »
- Enfants du djihad : ce que le gouvernement prévoit face aux retours
- Enfants du djihad : « L’État fait peser l’effort de solidarité nationale sur les départements »