Que ce soit en matière civile, dans le cadre de la Protection de l’enfance, ou en matière pénale, dans le cadre de la Protection judiciaire de la Jeunesse, le secteur associatif est devenu un acteur difficilement contournable.
En moyenne, les associations mettent en oeuvre 80 % des décisions de protection de l’enfance, les départements ayant souvent trop peu de structures en propre, pour faire face aux demandes. Dans le cadre pénal, ce sont également des partenaires au quotidien des services du ministère de la Justice.
Pourtant, le secteur associatif s’interroge sur le rôle que le gouvernement entend lui faire jouer dans le dispositif d’accueil des enfants de retour du djihad.
Ne pas être appelés au dernier moment
« Avec ces enfants, je pense qu’il faudra notamment gérer les traumas de ...
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Les "enfants du djihad" : comment faire face à leur retour ?
Sommaire du dossier
- Enfants du djihad : une circulaire toilette la prise en charge par les départements
- Enfants du djihad : la Seine-Saint-Denis interpelle le gouvernement
- Radicalisation : comment gérer le retour des mineurs ?
- Enfants du djihad : les départements en première ligne
- Enfants du djihad : le secteur associatif craint de ne pas être associé
- Enfants du djihad : « Il va falloir nous adapter et ajuster la prise en charge »
- Enfants du djihad : ce que le gouvernement prévoit face aux retours
- Enfants du djihad : « L’État fait peser l’effort de solidarité nationale sur les départements »