Fotolia Bits and Splits
Le fonds « Barnier » est à ce jour le seul dispositif de financement qui peut être actionné en cas de catastrophes naturelles sur le littoral. Très sollicité, il montre aujourd'hui ses limites.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Le Littoral, une ressource à protéger
L’un des freins actuels à la mise en œuvre des démarches de relocalisation est le coût d’acquisition des biens exposés aux risques littoraux. L’exemple le plus emblématique correspond au rachat de maisons à déconstruire opéré à la suite de Xynthia. Fin 2011, l’Etat a ainsi acheté 1 157 habitations sur une vingtaine de communes pour un montant total de près de 300 millions d’euros. Un budget qui a été intégralement financé par la solidarité nationale, grâce au fonds de prévention des risques naturels majeurs, dit fonds « Barnier ».
Opérations trop coûteuses
Premier problème : le montant de l’indemnisation n’a pas pris en compte le risque. Cette solution, beaucoup trop coûteuse, n’est donc absolument pas généralisable aux centaines de milliers de biens exposés. Pour la seule commune de Lacanau (Gironde), la valeur des biens immobiliers (1 200 logements et 80 commerces) exposés à l’érosion d’ici à 2 100 a été estimée à 300 millions d’euros. Sans compter les opérations de reconstruction.
Second écueil : les outils ...