Flickr / cc by Tristan Bilal Senny-Palany
Pour mieux prévenir les risques littoraux, l'Etat réalise des zonages dont la traduction en règles d'urbanisme contrarie parfois les communes. Sans parler de l'arrivée de la compétence « Gemapi », très attendue... ou redoutée.
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Le Littoral, une ressource à protéger
Xynthia a mis en évidence un défaut de prévention que l’Etat a décidé de combler en relançant un vaste programme d’élaboration des PPRL. Dans un premier temps, 303 communes prioritaires sont visées. Ces PPRL cartographient l’aléa « submersion marine » et traduisent ce risque dans l’aménagement du territoire. Cette traduction prend la forme d’un zonage contenant des règles d’urbanisme (interdiction, prescriptions, etc.).
Fin août 2016, 30 % de ces PPRL étaient approuvés, 50 % en cours d’élaboration et 20 % au point mort. En Vendée notamment, où Xynthia a fait 35 victimes et où les services de l’Etat ont été mis en cause, leur élaboration est particulièrement tendue. Mais ce n’est pas le seul département où les rapports avec l’Etat posent problème.
« Plusieurs élus nous ont fait part de leurs inquiétudes vis-à-vis des mesures prises dans les PPRL où de nombreux territoires se trouvent contraints. Certains élus de la Somme considèrent que leur PPRL est insupportable », note Jean-François Rapin, président de l’Association ...