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Fonction publique

« Le statut de la fonction publique est un vrai bon sujet de campagne présidentielle »

Publié le 18/03/2016 • Par Jean-Baptiste Forray • dans : France, Toute l'actu RH

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Guillaume Le Bloas /Fotolia
Le politologue et DGS de Quimper Jean-Luc Boeuf prône une réforme en profondeur de la fonction publique territoriale. Cela ne l’empêche pas de jeter un regard critique sur certaines propositions des Républicains. Entretien.

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Le non-remplacement d’un fonctionnaire territorial sur deux vous paraît-il gage d’efficacité publique, ainsi que le soutiennent Les Républicains ?

Cette mesure pourrait désorganiser les services et, surtout, obliger les collectivités à recourir à des prestataires extérieurs. Elle risquerait donc de coûter plus cher aux collectivités qu’elle ne pourrait rapporter. Elle serait d’autant plus inopportune que le principal levier d’économie et de rationalisation est déjà actionné : c’est la baisse des dotations. Dans ces conditions, les maires Les Républicains vont difficilement accepter l’imposition d’une norme « supra » initiée par leur appareil central. Quant aux électeurs fonctionnaires, ils risquent de se tourner encore davantage vers le Front National.

La fin du statut de la fonction publique pour les nouveaux entrants dans les collectivités vous paraît-elle une meilleure piste ?

A coup sûr, oui. Cette approche fondée, comme la loi Galland de 1987, sur une logique d’emploi, et non de corps, crée une dynamique sans braquer les personnels actuels et remettre en cause les pouvoirs des maires en matière de recrutement. Le statut de la fonction publique est un vrai bon sujet de campagne présidentielle.

Etes-vous favorable, comme les Républicains à deux jours de carence dans la fonction publique ?

Je suis même partisan d’aller jusqu’à trois jours, comme ce qui se fait dans le privé. La lutte contre l’absentéisme constitue notre principal gisement d’économie et d’efficacité, particulièrement dans les directions à gros effectifs.

Plaidez-vous, enfin, pour une augmentation du temps de travail ?

C’est le deuxième grand enjeu, avec le statut. Aujourd’hui, beaucoup d’agents locaux travaillent 35 heures par semaine mais bénéficient en plus des RTT. Pour atteindre le temps de travail des agents de l’Etat qui s’élève à 1593 heures, il y a encore beaucoup à faire. A Quimper et Quimper Communauté, nous restons à 1 546. Si nous passions à 1 593 heures, nous économiserions plus de 20 emplois temps plein, ce qui ne serait pas neutre pour deux entités de près de 2 000 agents au total.

 

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« Le statut de la fonction publique est un vrai bon sujet de campagne présidentielle »

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Henri Tanson

19/03/2016 08h07

Le politologue et DGS de Quimper Jean-Luc Boeuf devrait prendre un peu de distance pour mieux comprendre ce qui se trame. Et pour pouvoir nous l’expliquer et nous rendre un peu plus lucide et intelligents !
Au lieu de cela, il commente l’actualitĂ©…
Aucune rĂ©flexion quant au devenir de la Fonction publique qui est en pleine rĂ©gression Ă  tous les niveaux…
Dommage.

Henri Tanson

19/03/2016 08h40

A propos de campagne, il me semble que si j’Ă©tais candidat je trouverais beaucoup de choses Ă  dire, Ă  expliquer. Et surtout, Ă  proposer pour Ă©viter ce qui semble inĂ©vitable.
S’inquiĂ©ter du niveau des rĂ©munĂ©rations, de la possibilitĂ© d’embaucher directement par contrat des travailleurs hors-statuts, semblent des Ă©lĂ©ments importants mais ils sont comme l’arbre qui cache la forĂŞt : un paravent.
Et si on reste au ras du sol, on ne comprend pas grand chose.
Quel est le but poursuivi ?
Y a-t-il un but ou bien, ce ne seraient que des rĂ©formettes au fil de l’eau ?
Qui décide ?
On appliquerait des directives, des conseils Ă©mis par des gens qualifiĂ©s, ou bien notre gouvernement serait Ă  l’origine des rĂ©formes ? La ministre de tutelle est toute nouvelle et elle prend le dossier en route; ce n’est donc pas elle qui Ă©labore les rĂ©formes.
Le premier ministre a d’autres chats Ă  fouetter.
Le prĂ©sident Hollande ?…
Étrange coïncidence, les textes, tout près, proviennent de Bruxelles : la base est issue des traités de Maastricht et surtout Lisbonne.
Le reste, ce sont les directives et les RPP, recommandations par pays, émises chaque année par les Commissaires.
Nous appliquons donc ces textes.
Le but ? Supprimer ce secteur hors marchĂ© qu’est la Fonction publique et qui n’entre pas dans la logique des lois du marchĂ©.
Si on comprend cela, on comprend chacune des réformes et on peut ainsi deviner vers où nous allons, et à quoi nous devons nous attendre.
——————————————-
Puisque nous sommes en démocratie, nous pouvons et devons (!) donner notre avis;
Le mien est clair : c’est non.
——————————————-
Et nous pouvons nous rappeler que nous avons la possibilitĂ© d’agir sur notre avenir.
Si les règles qui nous sont imposĂ©es de l’extĂ©rieur ne nous conviennent pas, nous pouvons les refuser, en bloc, et sortir des traitĂ©s europĂ©ens puisque nous en avons le droit.
Et le devoir…
Je dis ça…
Aucun futur candidat Ă  la prĂ©sidentielle n’explique que si nous restons dans le cadre des traitĂ©s, nous validons l’arrĂŞt de mort du service public.
Aucun futur candidat n’explique que la seule solution pour Ă©viter l’inĂ©vitable (!) c’est de sortir des traitĂ©s; aucun.
(Certains le laisseraient entendre, au hasard de propos ambigus… Et ils font machine arrière depuis quelque temps, de peur de perdre en route, les frileux…MLP, NDA, JLM)!
Je ne suis donc pas candidat !
Je cherche quelqu’un qui portera mes inquiĂ©tudes et mes espoirs.
Rien n’empĂŞche d’en trouver un; et je suis sĂ»r qu’il arriverait Ă  rĂ©unir une majoritĂ© de Français derrière lui, et pas seulement les Fonctionnaires pour peu que les mĂ©dias veuillent bien lui donner la parole.
Mais lĂ  est peut-ĂŞtre le problème, infranchissable….
Tout est Ă  sauver en France; nous Ă©tions si fiers de notre modèle français….

cerise sur la galette

19/03/2016 06h18

les jeunes sans aucun statut vont entrer dans la fonction publique avec un contrat de droit privĂ© ; mais vous avez vu ça oĂą ? Ă  France TĂ©lĂ©com et on a vu ce que cela a donnĂ© avec les suicides ; c’est le concours qui seul, doit permettre l’entrĂ©e dans la FP ; trois jours de carence pourquoi pas cinq ou six tant que vous y ĂŞtes ; quand on est Directeur, c’est sĂ»r, on sent moins passĂ© la note en cas de maladie ; plus sĂ©rieusement, voici comment on peut lutter contre l’absentĂ©isme dans la FPT, et voici comment nous clouerons le bec Ă  ceux qui veulent la fin du statut de la FP : – rendre le travail intĂ©ressant et faire en sorte qu’il le soit par des rĂ©unions, des bilatĂ©rales, que sais-je ?
– l’entraide et la transmission des bonnes pratiques ; l’animation d’un service en faisant en sorte que chaque agent ait envie de travailler et rende un travail efficace et correct en fixant des objectifs atteignables ; le fonctionnaire qui se sentira bien dans son travail ne comptera pas ces heures et se sentira utile et considĂ©rĂ© et on le lui dira ; actuellement, mon chef de service ne me fĂ©licite jamais et ne me dit jamais que mon travail est super et que j’ai servi efficacement l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral et le service public dĂ©partemental ; mais dites-le en ces termes : « Monsieur, Madame, je vous fĂ©licite ; vous avez permis de rĂ©cupĂ©rer telle somme au titre de… ; vous avez innovĂ© permettant une Ă©conomie de X euros dans ce dossier ; cette association a eu son solde rapidement et est très satisfaite de votre cĂ©lĂ©ritĂ© ; vous avez instruit X dossiers dans un temps record ; vous mĂ©ritez la prime au mĂ©rite d’un montant de… » ; ce qui compte c’est de rendre un travail efficace et non pas de faire nos 1607 heures prĂ©conisĂ©s par la Cour des Comptes.

Paca44

21/03/2016 09h58

Bonjour,
C’est « amusant » de constater encore une fois que l’on ne cite que ce qui arrange. Les trois jours de carence dans le privĂ© : les statistiques fournies lors de la mise en place de ce système dans la fonction publique, puis lors de son retrait ont montrĂ© qu’elles ne s’appliquaient pas concrètement Ă  une majoritĂ© des salariĂ©s du privĂ©. Par ailleurs, au moins dans ma collectivitĂ©, on s’est aperçu que les agents, pour ne pas perdre de salaire, posaient des jours de congĂ©s ou de RTT ; preuve que les jours d’absence ne sont pas tous injustifiĂ©s alors que c’Ă©tait l’argument largement avancĂ© lors de la crĂ©ation de cette mesure.
C’est assez dĂ©cevant venant de la part d’un politologue et DGS d’une grande collectivitĂ© et donne alors peu de crĂ©dit aux propos.
« Beaucoup d’agents locaux travaillent 35 heures par semaine mais bĂ©nĂ©ficient en plus des RTT ». Encore une affirmation gratuite qui flatte les oreilles des anti-fonctionnaires. Beaucoup, qu’est-ce que cela signifie ? Manque de rigueur intellectuelle ou rĂ©elle volontĂ© d’approximation. Et il y a aussi « beaucoup » de fonctionnaires qui font plus de 35 heures. Les outils de rĂ©gulation existent, pourquoi ne pas les utiliser.
Ce type de propos ne font guère progresser les idĂ©es qui permettraient d’amĂ©liorer le statut et d’accroĂ®tre l’efficacitĂ© des services publics

sylma

22/03/2016 07h52

je suis fonctionnaire territorial depuis 12 ans et je pense qu’il faut faire du cas par cas.
je travail 40 heures par semaine pour avoir des RTT, et non pas 35 heures.
On devrait embaucher les agents, non pas avec un grade comme actuellement , mais avec une vrai qualification et donc une reconnaissance du savoir faire .
Il faut effectivement rĂ©duire le nombre de fonctionnaire ,en faisant bien attention Ă  supprimer des postes inutiles.(MSA,dans les conseils rĂ©gionaux,pole emploi,et voir les ministères,ect…..)
Que l’Ă©tat arrĂŞte de gaspiller ses deniers. Qu’il supprime les retraites dorĂ©es et les emplois inutiles de la catĂ©gorie A des fonctionnaires,sans oublier les dotations mirobolantes de nos chères politiques qui n’Ă©coute pas leur Ă©lecteurs.

Ludo

22/03/2016 11h52

Bonjour.

Effectivement les propos de Monsieur Leboeuf sont ultra simplistes. 2 ou 3 calculs vites faits par lesquels on multiplie l’effectif par le nombre d’heures que l’on ferrait travailler en plus au personnel , et comme par miracle 20 postes sortent du chapeau. Si cette mĂ©thode est parfaite vu d’un tableur exel, elle est rarement si probante sur le terrain. par contre le recul social et la frustration ressentis par le personnel sont bien rĂ©els.
Faire avancer une organisation de travail aujourd’hui ne se rĂ©sume pas Ă  une dĂ©cision autoritaire venant du haut et imposant un recul social, comme cela se pratiquait dans les annĂ©es soixante.
Aujourd’hui la tendance est aux structures de travail libĂ©rĂ©e, ou les agents sont partie prenante des organisations de travail, oĂą une large part est laissĂ©e Ă  l’autonomie et Ă  l’initiative, ou la hiĂ©rarchie est rĂ©duite au strict nĂ©cessaire. C’est ainsi que l’on peut Ă©voluer, se moderniser, innover. Nous sommes donc Ă  milles lieux des propositions gestionnaires, approximatives et insuffisamment renseignĂ©es Ă©voquĂ©es dans cet article.

Aniki

22/03/2016 02h56

« Aujourd’hui, beaucoup d’agents locaux travaillent 35 heures par semaine mais bĂ©nĂ©ficient en plus des RTT. »

On a droit à des RTT quand on est aux 35h/hebdo maintenant?? Mince alors, faut que je prévienne mon patron!!!
Il est cool ce DGS!!

Miette

23/03/2016 04h11

« l’absentĂ©isme constitue notre principal gisement d’économie et d’efficacitĂ© » selon Jean-Luc Boeuf et le « prĂ©sentĂ©isme » Monsieur Boeuf, fait chuter la « productivitĂ© ». Regardons un peu vers les pays nordiques. Par ailleurs, acculer les agents Ă  ne plus accepter une semaine de congĂ©s maladie lorsqu’ils sont souffrants Ă  cause de trois jours de carence, c’est de la maltraitance, c’est du mĂ©pris.

Rémy PETIOT

23/03/2016 04h44

Il y a certes Ă  rechercher avant tout l’efficacitĂ© dans l’exercice du service public dont le coĂ»t et les prestations sont Ă  la mesure de ce que les contribuables peuvent supporter, mais surtout prĂ©ciser les missions indispensables en temps de vaches maigres.
Je persiste, en tant que citoyen (et aussi en temps qu’ancien cadre de la territoriale) Ă  dire que le rĂ´le de la fonction publique territoriale est avant tout d’assurer l’Ă©quitĂ© et la lĂ©galitĂ© de prestations aux citoyens, avant celui de rĂ©pondre aveuglĂ©ment Ă  toutes sollicitations diverses et (a)variĂ©es des Ă©lus, parfois relayĂ©es, intimĂ©es, que dis-je, sublimĂ©es par leurs fidèles servants (le moindre signe d’infidĂ©litĂ© leur vaudrait le placard).
C’est ce que je crains en tant que citoyen: que la fonction publique ne devienne plus qu’une milice servile de quelques Ă©lus dirigĂ©e par de vaillants soldats sans statut mais taillables et corvĂ©ables Ă  merci.

Miette

23/03/2016 07h51

En Ă©cho Ă  Monsieur RĂ©my Petiot, la fonction publique sur une logique d’emploi donnera bien une administration aux ordres. Le statut et la sĂ©curitĂ© de l’emploi Ă©taient destinĂ©s Ă  assurer la continuitĂ© du service public et aussi l’indĂ©pendance des fonctionnaires vis Ă  vis des pouvoir. La rĂ©munĂ©ration publique tient le fonctionnaire Ă©loignĂ© de la corruption…

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