Quasiment stables, les dépenses réelles de fonctionnement de la ville héraultaise atteignent 102,553 millions. Les charges de personnel représentent 59,37 % des dépenses et augmentent de 2,52 % pour s’élever à 59,6 millions. En revanche, les frais financiers baissent fortement, de 19,5 %, passant de 5 à 4 % des dépenses réelles de fonctionnement
Les dépenses d’investissement mobilisent 25,2 millions, dont 19,1 millions de dépenses d’équipement, en baisse de 19 %. Trois-quarts seront investis en études et travaux, dont le Plan de rénovation urbaine et l’accès aux 9 écluses de Fonséranes du canal du Midi.
Augmentations des dotations augmentent de 1,2 %
Béziers enregistre des recettes réelles de fonctionnement en augmentation de près de 2 % à 112,256 millions d’euros. Les montants des dotations augmentent de 1,2 % à 28,9 millions. 53,77 % des dotations sont apportés par la DGF, 17,67 % par des compensations d’exonérations fiscales et 12,68 % par la DSU. L’apport du FCTVA et de la TLE, générateurs de 5,82 millions en 2009, tombera à 3,41 millions en 2010.
Taxes locales stables
Les taux des taxes locales ne bougeront pas en 2010 (taxe d’habitation : 20,75 %, foncier bâti : 27,65 %, foncier non bâti : 63,84 %). La taxe d’enlèvement des ordures ménagères est toujours fixée à 8,71 %.
Les recettes fiscales devraient augmenter de 1 % à 73,2 millions d’euros. 60,75 % viennent des impôts ménages, 23,17 % des compensations d’exonérations fiscales et 10,81 % de la TEOM.
Emprunt deux fois moins important
Béziers lèvera un emprunt deux fois moins important en 2010 : la ville le chiffre à 5,37 millions (au lieu de 11,54). La dette atteint 110 millions d’euros au 1er janvier 2010, soit 486,96 euros par habitant. Les intérêts annuels seront de 4,2 millions en 2010 et la ville consacrera 7,37 millions au remboursement du capital.
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