« Le rapport que nous avons diligenté en auto saisine sur les conséquences de la loi de 2010 a bien montré que la non prise en compte des impacts sur les agents avait suscité un grand nombre d’inquiétudes. Début février nous avons fait des propositions au gouvernement pour ne pas reproduire aujourd’hui ce schéma. Elles ont été partiellement prises en compte dans l’avant projet de loi décentralisation » s’est félicité Philippe Laurent, président du conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT).
CSFPT, le CNFPT et le CDG ensemble- Afin que la Fonction publique territoriale soit reconnue comme un acteur majeur de la décentralisation, Philipe Laurent a annoncé que le CSFPT, le CNFPT et le CDG avaient notamment décidé d’intensifier leurs relations.
Face aux diverses interrogations de Marc Montuelle, président du centre de gestion de la FPT du Nord, (CDG59), de Jean-Louis Baju, directeur général des services du CDG 59 et des représentants des collectivités présents, Philippe Laurent et Jean-Robert Massimi, directeur général du CSFPT ont abordé plusieurs problématiques dépassant les questions de décentralisation.
Refonte des statuts des A + – Sur ce point, le président et le directeur du CSFPT ont expliqué de concert ne pas vraiment comprendre pourquoi les choses n’avançaient pas. « Il existe une forme de blocage au niveau de l’administration centrale » note Philippe Laurent. « La question des administrateurs est très avancée. Si pour les ingénieurs c’est un peu plus compliqué, pour les administrateurs tout est prêt depuis un an mais le dossier reste bloqué. Nous allons rencontrer l’association des maires de France, des départements de France et des régions de France pour essayer de débloquer les choses » explique Jean-Robert Massimi.
Des concours non adaptés – Sur la question des concours parfois trop généralistes (par exemple pour réussir à recruter des contrôleurs de gestion) ou trop spécialisés, ou tout simplement non adaptés, Philippe Laurent a signalé qu’un groupe de travail du CSFPT travaillait activement sur ces questions importantes, qui nécessitaient cependant beaucoup de temps et de moyens.
Journée de carence – De nombreux autres sujets communs d’interrogations et d’inquiétudes ont été soulevés au cours de la matinée comme la problématique de la journée de carence : « Sur laquelle le conseil ne s’est pas prononcé car il n’a pas été saisi de la question », du manque cruel de médecins territoriaux, du financement de l’alternance ou du reclassement des agents : « Qui à partir d’un certain âge ne sont plus à même de tenir certains types d’emplois ».
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