Quelles attentes formule votre fédération vis-à-vis du gouvernement ?
La conférence sociale, organisée en juillet, a constitué un événement nouveau pour nous. Et un moment fort car elle a eu lieu à un moment où le dialogue social entre les employeurs publics et les fonctionnaires présentait un encéphalogramme plat ! Cette appréciation positive signifie aussi que le niveau de nos attentes rejoint l’espérance ouverte par la conférence sociale. Nous savons que le gouvernement ne peut pas tout faire mais nous espérons qu’il donne aux organisations syndicales les moyens de conduire un dialogue social apaisé.
Quelles sont les revendications de la FA-FPT ?
La première, essentielle, porte sur la question des rémunérations. J’entends que nous évoluons dans un contexte de crise. Mais il faut donner un signal fort ! Notre attention se portera principalement sur les réponses apportées aux bas salaires. Deuxième exigence : une refonte rapide des grilles, qui sont devenues complètement obsolètes. Enfin, nous attendons d’être entendus lors de l’élaboration de la future réforme territoriale. Nous n’avons pas à nous exprimer sur les aspects politiques de cette réforme mais nous espérons que ce gouvernement sera plus attentif que le précédent aux conséquences sur les agents de telles décisions.
Quel sera le principal objet de votre congrès à Arras, les 20 et 21 septembre prochains ?
Mobiliser les troupes à l’orée de 2014 (année des élections professionnelles dans les trois fonctions publiques, NDLR) ! Le congrès va nous permettre, par ailleurs, de cibler la priorité parmi nos revendications. Et sans doute, car nous sommes réalistes et savons que tout ne peut être fait d’un coup, convaincre nos troupes de la nécessité de mettre sous le boisseau certaines exigences moins urgentes.
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