« C’est malheureux à dire mais, avant, quand nous recevions une victime, on se penchait surtout sur les indices qu’elle pouvait fournir. Ni sa souffrance ni son besoin d’explications ne trouvaient d’écho dans le processus judiciaire », déplore le docteur Armel Ghaith, responsable de l’unité médico-judiciaire au centre hospitalier de Pontoise (Val-d’Oise), qui reçoit les victimes pour examen.
« Nous sommes formés à chercher des preuves, à sanctionner les infractions et obtenir réparation, pas à prendre en charge des personnes », renchérit Charles Modat, vice-procureur de la République.
Même constat au commissariat, où « certains policiers sont plutôt désarçonnés par les victimes. Et parfois, ils se mettent à jouer les psychologues ou les juristes, sans en avoir les compétences. C’est ...
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