Fin 2024, vous avez créé l’Association nationale des coordonnateurs prévention-sécurité (ANC) qui tiendra sa première assemblée générale le 15 novembre. Quel rôle entendez-vous avoir ?
Dominique Bion : Aujourd’hui, la prévention de la délinquance, qui est le contrefort des politiques de sécurité publique, qui les renforce en amont et en aval, apparaît secondaire dans l’ordre des priorités nationales. On attend d’ailleurs toujours la stratégie nationale de prévention de la délinquance… Les collectivités ont moins de moyens, nos partenaires (la protection judiciaire de la jeunesse, le monde associatif, etc.) manquent de moyens, ça craque un peu partout, l’édifice est fragilisé. Par ailleurs, on est davantage dans le diktat de l’urgence, alors que la prévention nécessite du temps.
Notre ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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