En 2016, un quart des 69 millions d’euros du fonds interministériel de prévention de la délinquance devront être utilisés dans le cadre de la lutte contre la radicalisation. C’est dire si les attentats de 2015 ont considérablement modifié la feuille de route donnée par l’Etat aux directeurs prévention-sécurité des collectivités et aux responsables d’associations. De l’aveu même de Pierre N’Gahane, le secrétaire général du comité interministériel de la prévention de la délinquance (SG-CIPD) à l’origine de cette réorientation, « une priorité politique s’est imposée. »
« Encore heureux que les attributions de ce fonds interministériel aient été remises en question après les dramatiques évènements de janvier et novembre 2015 », se réjouit Fanny Dubois. L’évolution de cette enveloppe interministérielle pourra, par exemple, servir à développer de la ressource locale – par le biais d’universités populaires à destination des habitants ou des séminaires de formation pour les professionnels. Le ...
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