Depuis l’annonce de son lancement en juillet 2017, plus de cents maires ont postulé pour expérimenter la police de sécurité du quotidien. Finalement, comme l’a révélé le ministre de l’Intérieur le 8 février, seuls 15 « quartiers de reconquête républicaine » ont été sélectionnés pour accueillir en septembre cette police de proximité de nouvelle génération qui aura notamment pour vocation de réconcilier leurs habitants avec sa police en s’appuyant sur un « profond changement de méthode ». Quinze autres quartiers viendront s’ajouter en janvier 2019, avec au total 600 effectifs supplémentaires.
Le dispositif, annoncé en grande pompe, suscite de grandes attentes parmi les associations d’élus et maires à qui le ministre de l’Intérieur a lancé un appel pour définir, avec eux, « une vraie stratégie de sécurité pour les territoires » dans les trois prochains mois.
- Police de sécurité du quotidien : quel impact pour les maires ?
Fidéliser les forces expérimentées pour Villes de France
Mais certaines mesures de la future PSQ restent encore à éclaircir. Ainsi, Villes de France (ex-fédération des villes moyennes) « espère que le recrutement opérationnel de 10 000 représentants des forces de l’ordre supplémentaires sur le mandat se traduira par un rééquilibrage des effectifs dans toutes les villes ». Sa présidente, Caroline Cayeux, maire LR de Beauvais, estime qu’il est « préférable de limiter l’affectation des plus jeunes recrues dans les territoires difficiles, et d’étudier un renforcement des mécanismes de fidélisation des forces de l’ordre expérimentées, présentes dans toutes les zones sensibles ».
L’association ...
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