Gel de la valeur du point d’indice, rétablissement de la journée de carence, augmentation de la contribution sociale généralisée « avec une simple compensation », report d’un an des mesures de l’accord « Parcours professionnels, carrières et rémunérations » (PPCR)… Autant de décisions inacceptables pour l’intersyndicale de la fonction publique (CGT, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFTC, CGC, FA-FP).
Dans un courrier commun, adressé ce vendredi 15 décembre au ministre de l’Action et des comptes publics, Gérald Darmanin, et son secrétaire d’État en charge de la fonction publique, Olivier Dussopt, les syndicats alertent sur le fait que « les agents ne sauraient attendre octobre 2018 pour que s’ouvrent de nouvelles perspectives ». « C’est dès maintenant [qu’il convient d’apporter] des réponses significatives aux revendications de plus de cinq millions d’agents », écrivent-ils.
C’est la raison pour laquelle les syndicats veulent que le prochain rendez-vous salarial promis en octobre 2018 soit plutôt avancé au début du printemps 2018. Soit juste après la fin de la vaste consultation « Action publique 2022 » visant à améliorer la qualité des services publics et offrir un environnement de travail modernisé aux agents.
« L’ouverture rapide de discussions est […] indispensable pour pouvoir rediscuter d’une augmentation réelle et significative des salaires de toutes et tous les agents de la Fonction publique », insiste l’intersyndicale.