A peine élu, Emmanuel Macron devra s’atteler à sept grands travaux pour les collectivités, dont au moins deux financiers plus ou moins délicats : l’exonération de taxe d’habitation pour 80 % des contribuables et un nouveau train de 10 milliards d’économies pour les collectivités sur le quinquennat.
La promesse pourrait se transformer en gageure, d’autant que les départements ont du mal à se délier de la charge du RSA même s’ils commencent à s’engager dans une démarche active de retour à l’emploi.
Les collectivités sont aussi en difficulté financière, mais pas toujours du fait direct de la baisse des dotations. La commune de Roybon souffre ainsi d’un mauvais calibrage de ses investissements et de l’opposition de certains habitants.
Parallèlement, le produit fiscal attendu n’est pas toujours à la hauteur des collectivités. La Cour des comptes a ainsi évalué le coût de gestion de la fiscalité locale qui s’élève à 5 % de son produit.
Il est donc temps pour tout le monde de revoir les modes d’organisation pour optimiser les services publics et incidemment, les finances locales. C’est en tout cas ce qu’a proposé la chaire Optima lors des derniers Entretiens de l’innovation territoriale.