Moins de quinze jours après l’entrée en fonction de la société « Privilège Sécurité » à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) grâce à un arrêté préfectoral accordé début août, le syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM) a obtenu… leur renvoi.
Engagés par la mairie avec l’approbation du sous-préfet, durant une partie du mois d’août, pour mener des rondes sur une partie de l’espace public de 22 heures à 4 heures du matin, les douze agents de sécurité privée n’avaient en fait pas le droit d’exercer de telles missions. En effet, comme le rappelle judicieusement le SDPM, la surveillance de la voie publique et le maintien de la tranquillité publique relèvent exclusivement des pouvoirs de police du maire.
En cela, ils ne sauraient, en aucun cas, être délégués à un acteur privé. Menaçant la mairie de Biarritz et la préfecture d’un recours devant le tribunal administratif s’ils ne mettaient pas fin immédiatement aux missions de « Privilège Sécurité », le président du ...
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