Après 150 réunions de concertation organisées au cours de l’hiver auprès de centaines d’agents de l’Etat, de la Fonction publique territoriale, mais aussi des élus et des représentants d’associations, le gouvernement a accouché le 22 juillet de 45 mesures destinées « à clarifier et redéfinir le positionnement de l’Etat, ses missions et ses modes d’intervention ».
A l’image des propositions très discutables qui avaient été présentées le 8 juillet dernier devant le Conseil national des services publics, le miracle n’a pas eu lieu.
Absence d’ambition – Devant le conseil des ministres, la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, et la nouvelle secrétaire d’Etat à la réforme de l’Etat, Clotilde Valter, ont justifié les mesures finalement retenues par une « forte demande d’Etat ». Mais concrètement, l’impression laissée est celle d’une absence d’ambition.
C’est notamment le cas de la prévention de la délinquance et de la gestion des risques qui font partie des ...
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