« Je traite de tranquillité publique et non de sécurité » – Elisa Martin (Parti de gauche), Grenoble

Vous êtes en fonction depuis mars dernier. Six mois après votre entrée en fonction, quel regard posez-vous sur ce métier d’élu en charge de la sécurité ?

Ce n’est pas la première fois que je suis élue mais je n’avais jamais eu à me pencher sur ces questions là. La tranquillité publique, car il s’agit de ça et non de sécurité, est un univers. J’ai un très grand intérêt à travailler sur ces questions dans la mesure où elles impactent sur le quotidien des gens. On mesure comment on peut être usager d’une ville comme Grenoble (avec les transports en commun par exemple) et en parallèle toute la complexité de faire cohabiter les administrés.

Depuis plusieurs années, un débat est posé sur le rôle du maire en matière de sécurité et de prévention de la délinquance. Quelle est votre opinion ?

Non il ne faut pas que le maire ait plus de prérogatives. Nous ne voulons pas arrêter les voleurs et nous sommes très satisfaits des prérogatives actuelles. On s’y retrouve vraiment. On n’est pas là ...