Il ne correspond pas à l’image d’Epinal du garde champêtre débonnaire avec moustache et bicorne, et ne parcourt plus les rues du village avec son tambour en bandoulière pour déclamer les dernières nouvelles municipales. Jacques Armesto incarne pourtant les gardes champêtres, dont il est président de la fédération nationale (FNGC).
La voix rocailleuse, le crâne lisse et l’accent chantant du sud, il est devenu l’image emblématique de cette profession que d’aucuns présentent comme ringarde ou dépassée. Mais cette police rurale, née au XIVe siècle avant d’être institutionnalisée à la Révolution, a la peau dure et Jacques Armesto s’est attelé à la défendre.
« Nous avons des missions bien plus larges que celles de la police avec plus de 150 domaines d’intervention, mais nous n’en avons ni la ...
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