« Ma fille finit l’école à midi, sans cantine, sans Accompagnant d’élève en situation de handicap (AESH), alors qu’on s’était organisés pour qu’elle finisse à 15 h. Nous travaillons, mon mari et moi, et nous ne pouvons pas la garder l’après-midi », témoigne la mère de Lamya, 12 ans, porteuse de trisomie 21. Comme d’autres, cette enfant avec un handicap n’est pas scolarisée toute la journée. Mais combien sont-ils dans ce cas ? Nul ne le sait.
Faute de chiffres officiels sur ces réalités, l’Unapei a mené son enquête sur le sujet auprès de ses associations membres dans l’ensemble de l’Hexagone. 38 d’entre elles ont répondu, représentant 3 603 enfants âgés de 3 à 16 ans accompagnés dans leurs établissements ou par des dispositifs enfance. Les résultats de cette étude sont préoccupants : ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social, Club Éducation et vie scolaire
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Education et Vie scolaire pendant 15 jours
J’en profiteCet article fait partie du Dossier
La difficile scolarisation des enfants en situation de handicap
Sommaire du dossier
- Le droit à la scolarisation non garanti pour des milliers d’enfants handicapés
- Des milliers d’enfants handicapés toujours sans solution de scolarisation adaptée
- Ecole inclusive : quelles mesures pour la rentrée 2022 ?
- Le Sénat favorable à la prise en charge par l’État des AESH sur le temps méridien
- Pour les associations, l’école inclusive reste un voeu pieu
- « L’élève en situation de handicap doit être différent comme les autres »
- Ecole inclusive : la reconnaissance tant espérée des AESH
- Toujours en attente d’une école réellement inclusive