L’annonce a été faite lors du colloque organisé par l’association Administration moderne (qui regroupe des réseaux féminins du secteur public). Parmi d’autres projets, le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, a proposé la généralisation, à l’ensemble de la fonction publique, de la publication des sanctions prises par les employeurs pour des faits de violences sexuelles et sexistes. Une manière de les inciter à se saisir du sujet. Ce « name and shame » a été plutôt bien accueilli par l’Unsa, qui, dans un communiqué du 2 avril, rappelait que seuls 2 % des signalements faits à l’Etat aboutissent à une sanction de l’auteur.
Devoir de responsabilité
L’autorité disciplinaire pouvait déjà décider, après avis du conseil de discipline, de rendre publique la sanction pour les ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
Références
- « Puissance publique contre les démolisseurs de l’Etat », Emilie Agnoux, éd. de l’Aube, avril 2025.
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