Francesco Scatena - Adobe Stock
Alors que les discours politiques vantent les mérites de la transition écologique, les choix budgétaires, comme la réduction du fonds vert, mettent en péril la mise en œuvre du zéro artificialisation nette (ZAN). Nous appelons à la cohérence entre les discours et les actes. Notre rapport « Financements du ZAN, au plus près des besoins locaux ! », publié début septembre 2024, comporte une vingtaine de recommandations.
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L'objectif « Zéro artificialisation », pas si net que cela...
Par Felix Mailly, chargé de mission biodiversité, et Thomas Uthayakumar, directeur des programmes et du plaidoyer ; Fondation pour la nature et l’homme.
Parmi les recommandations présentes dans notre rapport « Financements du ZAN, au plus près des besoins locaux ! », publié début septembre 2024, figurent deux mesures concrètes pour soutenir les territoires : augmenter le fonds vert et faire de la fiscalité locale un levier pour le ZAN.
Chaque année, plus de 21 000 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers (Enaf) disparaissent, soit environ deux fois la superficie de Paris. Cette artificialisation massive entraîne une perte irréversible de biodiversité, une dégradation des sols agricoles et un déséquilibre du cycle de l’eau. Pour inverser cette tendance, il est donc urgent de ...