« Nous sommes à la veille d’un vrai désastre en matière de structuration et d’organisation de la politique petite enfance », a annoncé le Président d’Intercommunalités de France, Sébastien Martin, lors de la conférence de presse organisée le 5 juin 2024. L’association entendait alerter sur l’exclusion des intercommunalités du futur service public de la petite enfance.
Cela fait près d’un an qu’elle tire le signal d’alarme. La loi pour le plein emploi, promulguée le 18 décembre 2023, et ses articles 17, 18 et 19, consacrent la commune comme autorité organisatrice de l’accueil du jeune enfant, sans faire référence à leurs regroupements éventuels. Or en matière de petite enfance, les intercommunalités jouent un rôle crucial, a rappelé Sébastien Martin. « Sur les 1 254 intercommunalités ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Éducation et vie scolaire
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Education et Vie scolaire pendant 15 jours
J’en profiteCet article fait partie du Dossier
Accueil du jeune enfant : des besoins difficilement comblés
Sommaire du dossier
- Crèches : financièrement, les collectivités ne se penchent pas sur les berceaux
- Service public de la petite enfance : « un désastre est à prévoir » selon Intercommunalités de France
- La délégation de service des crèches, une « super nanny » qui séduit
- « La petite enfance souffre d’une pratique encore immature de la gestion déléguée »
- Les microcrèches en mode Paje font le plein
- Face au manque de places, les crèches privées gagnent du terrain
- Des solutions pour maîtriser les coûts des crèches
- Financement des crèches : les maires posent leurs conditions
Thèmes abordés