Référent déontologue, en cours de rédaction d’une thèse sur la déontologie, Louis Mathevet-Bidini souligne l’intérêt d’identifier les risques psychosociaux pour cartographier les risques d’atteinte à la probité.
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Comment en êtes-vous venu à établir un lien entre risques psychosociaux (RPS) et risques d’atteinte à la probité ?
Ce constat est issu d’un travail réalisé avec la psychologue Morgane Brasselet-Vincent. Nous avons épluché la jurisprudence sur trois années et dans les jugements passés au crible, on observe que les atteintes à la probité sont plus fréquemment le fait d’agents en proie à du harcèlement, un isolement ou une détresse psychologique. Ou qu’elles interviennent dans des services qui connaissent des difficultés et/ou souffrent d’un manque d’encadrement entraînant une perte de motivation très forte des agents.
Dans ces contextes, une pente glissante peut alors être observée : le moral des agents étant sévèrement atteint, ils peuvent ne plus œuvrer avec la même conception de l’intérêt ...
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« Les atteintes à la probité sont plus souvent le fait d’agents en proie à une détresse psychologique »
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