Comment analysez-vous la situation tendue de l’emploi public local, notamment sur les postes de DGS ?
Il y a un contraste entre le potentiel d’attractivité des collectivités et le réel. Les fonctions de responsabilité devraient attirer, mais ce sens de l’action publique n’est pas suffisamment porté. Cela demande aux dirigeants locaux de changer de culture, d’acquérir des compétences presque sociologiques pour assumer les changements de mode de vie qui se profilent.
Ensuite, les candidatures au poste de direction générale se font moins facilement parce que le métier monte en gamme, avec des actes stratégiques plus importants. La fonction demande des arbitrages complexes, un travail d’analyse et de ressource intellectuelle fortes.
Enfin, il existe un souci important des DGS sur les conditions ...
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Gazette des Communes
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