Placer sous les projecteurs les « maux invisibles » que les femmes subissent au travail et exiger une politique de prévention adaptée, c’est la mission que s’est fixée la délégation aux droits des femmes du Sénat. Le 27 juin, elle a adopté le rapport remis par quatre sénatrices, Laurence Cohen (CRC, Val-deMarne), Annick Jacquemet (Union centriste, Doubs), Marie-Pierre Richer (LR, Cher) et Laurence Rossignol (SER, Oise), au terme de plusieurs mois d’enquête et d’auditions.
Elles dénoncent d’abord le manque criant de données sur le sujet. En effet, ni les employeurs publics ou privés, ni les organismes qui prennent en charge les risques professionnels ne se soucient de produire des statistiques au prisme du genre et du sexe et de les analyser. C’est d’autant plus pénalisant pour les femmes ...
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Gazette des Communes
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