Comment expliquer que certaines collectivités ne voient pas le malaise des agents ?
Les travailleurs sociaux vers qui ils pourraient se tourner sont des pairs ou des collègues directs. J’ai vu des agents souffrant depuis longtemps de problèmes d’addictions et de santé mentale ne pas être traités parce qu’il faut attendre leur pleine volonté pour entrer dans une démarche d’aide et de soins. La première chose à laquelle on se heurte, c’est ça. Cela embolise les services. Il faudrait trouver des moyens de garantir l’anonymat. Et puis, les travailleurs sociaux sont tenus au secret professionnel, c’est compliqué.
Je pense que les collectivités n’utilisent pas de manière suffisamment intelligente les relations que les centres communaux d’action sociale (CCAS) et les services RH entretiennent ...
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Gazette des Communes
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