L’inversion de tendance n’aura pas lieu. Au printemps, les conjoncturistes anticipaient une augmentation des taux d’intérêt. Mais l’annonce récente par la banque fédérale américaine de maintenir ses taux courts au plus bas au moins jusqu’en 2013, et des perspectives économiques mondiales moroses ont changé la donne.
La Banque centrale européenne ne saurait augmenter ses taux directeurs, au risque de voir l’euro s’apprécier dangereusement face au dollar. Résultat, les taux courts devraient demeurer entre 1 et 2 % encore longtemps.
Passé de 9 % en 1990 à 3 % environ en 2010, le taux moyen de la dette locale devrait donc stagner au cours des mois à venir. Faut-il s’en réjouir ? « Cela signifie que la reprise escomptée n’aura pas lieu. Les collectivités risquent donc de perdre en ressources ...
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