Que se passerait-il si la France voyait sa note dégradée et les taux d’intérêt exigés par ses créanciers relevés ? La Cour des comptes, dans son rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques (juin 2011), y répond au moins en partie.
« Une hausse d’un point des taux d’intérêt exigée de la France entraînerait une augmentation de la charge budgétaire de l’Etat de 2 milliards d’euros la première année et de 14 milliards la dixième, soit plus que le total des crédits actuels des missions “écologie” et “aide publique au développement”. L’effet boule de neige de la dette en serait considérablement renforcé », écrivent les magistrats.
Avant même la crise de cet été, la cour enjoignait nos gouvernants à réduire d’un point de PIB par an le déficit structurel de la France ...
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