« S’il y a un besoin urgent, on réagit plus vite. » Karine Viacroze-Perrin, DRH de la ville et de la communauté d’agglomération Rochefort Océan (25 communes, 750 agents, 63 500 hab., Charente-Maritime), voit d’un bon œil la réforme du temps partiel thérapeutique intervenue en novembre 2021. Il n’est plus nécessaire d’avoir été en arrêt de maladie pour y avoir droit, ni de recourir à un médecin-expert agréé afin d’autoriser une première période de trois mois. « Cela a simplifié l’accès au dispositif », salue également Christine Furon, médecin du travail du CDG du Nord (943 collectivités, 25 700 agents). En évitant aux agents de passer par la case « arrêt de maladie », il en devient même « un outil de prévention », souligne Karine Viacroze-Perrin.
Reprise progressive
En effet, « si un agent doit suivre une rééducation ou un traitement complémentaire, il suffit d’aménager un temps partiel thérapeutique », explique Christine Furon. Moins de fatigue pour l’agent et du temps pour se soigner. De quoi préserver sa santé et assurer son maintien dans l’emploi, avec tous les avantages que cela comporte. « Cette solution permet de ne pas décrocher, de maintenir le lien avec les collègues et d’être au fait des changements, car le travail évolue, des gens partent, d’autres arrivent », relève Nathalie Privat, cheffe de service « cellule appui et développement » de Perpignan Méditerranée métropole (36 communes, 900 agents, 268 500 hab.).
A contrario, si un agent a un arrêt de maladie de longue durée, « reprendre le travail peut s’avérer compliqué et difficile », remarque ...
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Gazette des Communes