La création par les collectivités de dispositifs de formation interne n’est pas totalement nouvelle. Dans les années 1990, la communauté urbaine de Lyon formait déjà ses ripeurs, agents d’entretien et leurs encadrants. En 2010, elle se dotait d’une école de management, tout comme le département des Vosges un an plus tôt.
Ce n’est toutefois qu’au tournant du milieu des années 2010 que le phénomène a commencé à prendre de l’ampleur. Quand les collectivités ont dû trouver des moyens agiles pour faire évoluer en quasi continu les compétences des agents, mais aussi de (re)créer de la culture commune, à la suite des réorganisations territoriales notamment. Capitaliser sur les savoirs est aussi devenu un enjeu.
Transfert de connaissances
« Je voulais organiser le partage d’expériences et le transfert de connaissances entre les agents », illustre Bernard Agarini, directeur général des services de Caluire-et-Cuire (600 agents, 42 800 hab., métropole de Lyon). Avec les écoles internes, l’idée n’est pas de couvrir tous les besoins, mais d’élargir les possibilités pour rendre les formations plus attractives et accessibles.
« Nous avons conçu notre dispositif comme un complément au CNFPT, notamment pour apporter une réponse aux agents qui rencontrent des difficultés pour se déplacer ou s’absenter trop longtemps. Notre budget formation n’a pas diminué, il n’y a pas de finalité économique », rapporte Bernard Agarini.
L’offre interne de la collectivité, baptisée « TRUC² », pour « temps de rencontres utiles pour se connaître et se comprendre », rassemble une soixantaine de formations (prise en ...
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