Le constat est rude pour les organisations syndicales. Alors que la crise sanitaire avait un temps mis sur le devant de la scène l’utilité et le caractère essentiel des missions des fonctionnaires, hospitaliers comme territoriaux notamment, « les programmes des différents candidats continuent sur la logique de baisse de la dépense publique impactant la place de l’encadrement dans la mise en œuvre du service public local, alors même que les besoins de la population sont de moins en moins satisfait », déplore Jésus de Carlos, secrétaire général de l’UGICT-UFICT services publics.
Pour l’organisation, les récentes commandes de rapports sur l’attractivité de la fonction publique territoriale ou les perspectives salariales dans la fonction publique font le jeu « des préconisations libérales du pouvoir en place qui promeuvent davantage de « souplesse » dans la gestion des ressources humaines, afin de limiter les coûts sociaux et financiers de changements fréquents du personnel en développant le recours aux contrats en lieu et place de recrutements de fonctionnaires », précise le document du syndicat.
Sans citer les noms des candidats, l’organisation constate en outre toujours le même clivage
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Gazette des Communes