En grève depuis lundi 19 septembre 2011 à l’appel du Syndicat autonome des sapeurs-pompiers professionnels de la Dordogne (SASPP24) et du Syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels (SNSPP24), les sapeurs-pompiers de Dordogne vont poursuivre leur mouvement au moins jusqu’au 22 septembre.
Les négociations entamées avec le président du conseil d’administration du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) Serge Mérillou n’ont pas abouti faute de réponses concrètes.
« Le président nous a déclaré qu’il n’était pas en mesure de nous répondre en l’absence de données précises sur les orientations budgétaires en 2012. Nous l’entendons. Mais nous lui avons donné un ultimatum jusqu’à jeudi 22 septembre. Nous souhaitons avoir des réponses sur toutes nos revendications sauf celles concernant les Indemnités d’administration et de technicité (IAT) et les recrutements. Pour ces deux derniers sujets, nous attendrons la réunion prévue avec le président le 20 octobre », a déclaré l’adjudant-chef Fabrice Julien, responsable du SASPP en Dordogne, interrogé par la Gazette des communes.
Disparités de traitement – Les grévistes ne comprennent pas pourquoi les IAT sont accordées dans les départements limitrophes et pas encore en Dordogne.
Ils protestent ensuite contre les modalités d’avancement des agents, « basées sur des critères changeants » et la disparité de traitement entre pompiers volontaires et professionnels.
« En tant que formateurs, les professionnels se voient décompter 9 heures. Les volontaires se voient, eux, comptabiliser 11 heures et bientôt 12 », ajoute l’adjudant-chef Julien.
Les grévistes dénoncent aussi des problèmes d’effectifs dans certains secteurs du département et surtout l’absence de dialogue avec le président du conseil d’administration du Sdis.
Ils regrettent enfin l’absence de renouvellement de règlement intérieur vieux de 20 ans.
D’après les syndicats, une centaine d’agents a suivi l’appel à la grève de zèle qui consiste à continuer les interventions mais à ne pas réaliser les tâches administratives et la formation.
La tenue cette semaine du 118ème congrès national n’aurait pas influencé le mouvement de grève qui reste un mouvement local avec des revendications propres à leur situation, selon l’adjudant-chef Julien.
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