[Métropole européenne de Lille, Nord, 90 communes, 2 600 agents, 1,14 million d’hab.] Il y a trois ans, la MEL s’est engagée dans un programme de formation pour 600 agents – 200 par an – monté avec le camp des Milles, un camp d’internement et de déportation français en fonction lors de la dernière guerre, de 1939 à 1942. Lieu de mémoire, il est devenu un musée d’histoire et d’éducation à la citoyenneté. Le contexte politique des dernières années, marqué par le développement des idées d’extrême droite, a conduit le président et le DGS de la MEL à vouloir sensibiliser leurs agents au sens, aux valeurs, à l’éthique et à la déontologie de l’action publique.
Enjeux éthiques de l’action publique
Il s’agit tout d’abord, selon Bruno Cassette, DGS, de « comprendre comment l’administration française a pu, en zone libre [et donc non contrainte par l’occupant, ndlr], envoyer des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants dans les camps de concentration. Comment une administration a-t-elle pu en arriver là ? » Et faire en sorte que le fonctionnement d’une administration d’aujourd’hui, en son sein comme auprès des citoyens, prévienne tout développement d’un « terreau » toxique
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