[Seine-Saint-Denis, 1,6 million d’hab.] Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, l’affirme : « L’exclusion scolaire est la plus mauvaise des solutions. » Mais alors, quelles alternatives proposer ? En 2008, la Seine-Saint-Denis a initié, en lien avec l’Education nationale, les communes et des associations, le dispositif « Acte ». Objectif : redonner du sens à la sanction de l’exclusion et éviter le décrochage scolaire.
« Pour certains collégiens, l’exclusion est une aubaine. Ils ne comprennent pas le sens de la sanction, voire s’en glorifient. Au lieu d’aller à l’école, ils passent la journée chez eux à ne rien faire ou, pire, traînent dehors, avec tous les dangers inhérents. Nous voulons rendre cette période d’exclusion de deux à huit jours bénéfique », explique Laura Couvé, chargée du projet « climat scolaire, prévention du décrochage scolaire », au CD. La démarche peut être portée par une association ou par une ville. « Les fondamentaux restent les mêmes : une adhésion des parents, un temps de travail scolaire et un travail sur la compréhension de la sanction et sur la citoyenneté », précise-t-elle.
Suivi post-exclusion
L’association Artis multimédia, à Saint-Denis (111 300 hab.), accueille chaque année une centaine de jeunes dans le cadre de ce dispositif. « Je vois d’abord
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