Menée tambour battant, la loi santé du 24 juillet 2019 agit sur le levier de la démographie médicale mais prévoit aussi à court terme des mesures palliatives pour les soins de premier recours dans les déserts médicaux.
+20% de médecins formés
Le numerus clausus sera supprimé à la rentrée 2020 en médecine, dentaire, pharmacie et maïeutique (sage-femme) de même que le concours de fin de première année commune des études de santé (Paces). En pratique, les effectifs des étudiants admis en 2e année seront déterminés par les universités, en accord avec les agences régionales de santé (ARS) selon les capacités et les besoins des territoires. La réforme devrait augmenter d’environ 20% le nombre de médecins formés tout en diversifiant leurs profils, grâce à des passerelles entre les cursus et des critères de sélection qui restent à préciser par décret.
Avant d’être supprimé en 2020, le numerus clausus a été relevé cette année d’environ 10% toutes professions confondues. Le nombre d’étudiants en médecine autorisés à passer en 2e année est de 8811 contre 8205 en 2018.
Six mois dans les déserts médicaux pour les internes
La loi impose à partir de janvier 2021 aux internes de médecine générale d’effectuer en dernière année un stage ambulatoire en autonomie supervisée, « en priorité » dans les zones sous-denses. Seront aussi concernés les internes d’autres spécialités « à exercice majoritairement ambulatoire », qui seront listées par
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