La ville de Roubaix va devoir s’acquitter d’une « contribution » de 180 000 € auprès de l’Etat parce qu’elle n’a pas atteint l’objectif, fixé par la loi Sauvadet de mars 2012, de 40% de femmes parmi les primo-nominés lors de ses recrutements à des postes de direction générale (DG) durant les cinq dernières années.
Sur les cinq postes de DG qui ont fait l’objet d’un recrutement pendant cette période (2015-2018), tous ont été pourvus par des hommes.
Était-il vraiment impossible de recruter des femmes à certains d’entre eux ? « Pour le dernier recrutement, nous n’avons reçu aucune candidature féminine », indique Catherine Ruffié, DRH de la ville. Cette précision n’est pas connue pour les quatre premiers, réalisés par des cabinets extérieurs, ajoute-t-elle.
Aussi, poursuit la DRH, la collectivité peut certes indiquer aux cabinets de recrutement qu’à compétence égale, il faudrait recruter une femme, mais elle ne peut légalement
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