« Aptitude à engendrer des profits. » C’est la définition du mot « rentabilité », appliquée au secteur privé. Mais peut-elle l’être au secteur public ? C’était la question volontairement provocatrice posée par l’ANDRHDT durant l’un des ateliers de son congrès qui s’est tenu au mois de septembre, à Nantes.
Jusqu’alors, on considérait le qualificatif « rentable » d’inadapté à la fonction publique, préférant parler de « capacité à produire de la valeur qui semble supérieure à l’investissement en temps de travail des agents », se plaisait-on à rappeler. « Sauf qu’on est en 2018 et qu’il faut se rendre à l’évidence : on a quitté le monde des Bisounours pour parler business », a lâché, « blasée », une DRH de collectivité de plus de 40 000 habitants. La stratégie serait désormais, selon elle, de capter de nouveaux habitants pour assurer sa survie financière.
Contrôler les recrutements
Les adhérents de l’ANDRHDT, présidée par Patrick Coroyer, considèrent qu’il faut « en finir avec l’hypocrisie autour de ce mot. La nécessaire rentabilité des services publics est bien réelle ». Toutefois, « elle doit être animée par la recherche de l’intérêt des usagers au juste coût, conjuguée à la motivation et au respect des agents ». Une combinaison qui n’est pas simple à trouver. D’autant que son appréciation finale appartient à
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