C’est sans nul doute la fonction qui évolue le plus au sein des métiers du funéraire. Le maître de cérémonie, titulaire ou contractuel, dont les qualités principales sont la discrétion et l’empathie, accompagnées d’un fort sens du service, fait bouger les lignes de son quotidien au gré des attentes des familles des défunts. « Ces agents doivent s’adapter aux évolutions sociétales », résume Laure Butin, directrice générale du pôle funéraire public de la métropole de Lyon (72 agents).
Désacralisation
Sur le fond, leur cœur de métier est toujours axé autour de l’organisation de la cérémonie d’obsèques et de son bon déroulement. Mais sur la forme, les choses sont aujourd’hui bien moins normées. D’autant que les maîtres de cérémonie peuvent désormais s’occuper d’enterrements civils. « Pendant longtemps, le rituel a été religieux. Avec la désacralisation et le nombre croissant de funérailles civiles ou laïques, le maître de cérémonie a aujourd’hui l’obligation de réinventer le cérémonial », observe Patrick Doise, directeur général délégué du pôle funéraire public de l’Albigeois (21 agents).
Ils sont ainsi tenus d’accompagner les familles dont les demandes peuvent être très diverses.
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