[Miramas, Bouches-du-Rhône, 25 600 hab.] Depuis le début de l’année, la commune de Miramas dispose de sa cellule municipale d’échange sur la radicalisation (CMER). Un concept développé par le cabinet spécialisé ERM et testé dans une trentaine de villes depuis 2015. Installé le 5 décembre 2017 par le préfet départemental de police et le maire de Miramas, ce nouveau groupe local doit permettre d’améliorer l’identification en amont de personnes en voie de radicalisation, de déployer préalablement des mesures de prise en charge sociale et d’organiser un échange d’informations entre l’Etat et les mairies.
« L’intérêt de travailler à cette échelle est d’affiner le filtre local, de traiter plus vite et mieux les cas remarqués en se rapprochant du terrain, mais aussi d’alléger le travail de la cellule départementale en agissant plus tôt, par le biais de mesures sociales », détaille le préfet de police, Olivier de Mazières. Si les maires n’ont pas attendu l’organisation de tels groupes pour faire remonter leurs informations aux services de l’Etat, la CMER leur proposera désormais un cadre de travail. Et leur permettra d’être informés de cas repérés dans leur commune.
Action sociale ou répression ne sont pas les seules réponses
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