Après Marseille, c’était au tour de Lyon de lancer officiellement le chantier de la police de sécurité du quotidien. Un lancement en grandes pompes dans la ville chère à son ancien maire, l’actuel ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb.
Tout le partenariat local de sécurité était convié – les élus locaux, les représentants de la police nationale, du procureur de la République, les opérateurs publics et privés (transporteurs, bailleurs, associations, entreprises de sécurité privées…) autour du préfet de région Auvergne-Rhônes-Alpes (AURA), Stéphane Bouillon, qui a donné le coup d’envoi de cette expérimentation.
Il a choisi la mairie du 8ème arrondissement de Lyon, territoire aujourd’hui retenu par le gouvernement pour expérimenter la PSQ. En Septembre, le quartier des Minguettes à Vénissieux, rejoindra lui aussi les quartiers de reconquête républicaine.
Si le préfet a réaffirmé les grandes priorités de la PSQ, insistant notamment sur l’enjeu de « sortir d’une gestion trop centralisée, pour aller vers du sur mesure pour traiter aussi bien les tapages nocturnes, les rodéos, le trafic de stupéfiants ou encore la radicalisation islamiste », il a également souligné qu’à Lyon, son action s’inspirerait largement de ce qui a déjà été fait.
« Le modèle lyonnais » veut capitaliser sur l’existant
« La Police de sécurité du quotidien ne fait pas table rase du passé, a insisté le préfet. Cette réforme est fondée sur les partenariats et nous allons utiliser ...
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