« On a inversé le rapport entre prévention et répression » (Québec)
Hermann Deparice-Okomba, directeur du centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) de Montréal (Québec) :
« Nous traitons la radicalisation sans stigmatiser un groupe en particulier. 30 % des actes terroristes dans notre pays sont perpétrés par des sympathisants d’extrême-droite, contre 10 % par des islamistes. Nous encourageons les opinions radicales, utiles dans la construction des personnes, mais nous travaillons sur la violence qui, elle, n’est pas acceptable. L’approche préventive constitue le socle de l’action mise en œuvre par la ville de Montréal avec la création du centre de prévention de la radicalisation menant à la violence en 2014. On a alors inversé le rapport entre prévention et répression pour consacrer 80 % des ressources engagées autour de ces questions sur le travail en amont. Une grande partie de notre activité consiste ainsi à renforcer la résilience de la population et à proposer des outils simples permettant de mieux appréhender le processus de radicalisation et de lutter contre ses conséquences violentes. Nous avons par exemple élaboré et mis en ligne un baromètre ...
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Prévention-Sécurité
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 15 jours
J’en profite