Dénonçant « une politique d’intimidation, un management et une gestion des ressources humaines inhumains », la CGT et la CFDT entendaient, par cette action, mettre le doigt sur une situation de malaise social dénoncée par leurs soins depuis le printemps dernier, lié à des « dissensions au sein de la majorité municipale » et auquel le maire de la commune opposerait un véritable « déni ».
Motif de satisfaction des représentants des personnels, teintée d’une volonté de « rester vigilants » : l’édile s’est engagé, à la suite du mouvement, à la réalisation d’un audit, en collaboration avec les agents, pour évaluer le mal-être de ces derniers.
Selon la directrice générale des services, Ghislaine Hardy, les syndicats avaient pourtant déjà été avertis, en juin, puis en octobre, de cette intention, dont le coût est inscrit au budget pour 2011. Ce qui la conduit à exprimer une certaine « surprise » face à la grève du 16 décembre, déplorant « beaucoup de bruit pour rien ».
Selon elle, c’est la situation financière tendue de la commune, que les élus ont décidé d’améliorer via une réorganisation des services, qui explique le mécontentement de certains agents.
Thèmes abordés
Régions