Le 1 er janvier 2017 marquera sans doute un tournant dans l’histoire des intercommunalités en France. La fusion de deux tiers des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), dont le nombre est passé de 2 062 à 1 266 en l’espace d’une année, a touché pratiquement tous les territoires et tous les échelons, des communautés rurales aux agglomérations urbaines, provoquant une recomposition sans commune mesure avec les vagues de fusions précédentes, en 2010 et 2014.
L’agrandissement des régions, la primauté des métropoles, les menaces sur les départements, les contraintes financières ont fini par pousser à des rapprochements intercommunaux, inimaginables encore il y a quelques années. Oubliées la frilosité et l’attitude défensive des dix dernières années !
Aucun département ou presque n’a été épargné par le phénomène des unions à quatre, cinq, voire dix EPCI. Le nombre de communautés XXL (de plus de 50 communes) a grimpé en flèche, passant ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec les dossiers
- Acte III de la décentralisation : la réforme pas à pas
- Réforme territoriale : décryptage de la loi "Notre"
Cet article fait partie du Dossier
Les défis RH des nouvelles intercommunalités
1 / 2
article suivantSommaire du dossier
- Les premiers pas grisants des EPCI issus des fusions
- Quand l’intercommunalité bouscule la gestion des ressources humaines