L’arrivée de Nicole Belloubet à la tête de la Chancellerie en remplacement de François Bayrou démissionnaire mettra-t-elle fin à la polémique sur la politique d’aide aux victimes voulue par le gouvernement ? Depuis quelques jours, les associations s’élèvent contre le projet de supprimer le secrétariat général de l’aide aux victimes, véritable administration créée par Juliette Méadel dans le précédent gouvernement, au profit d’un rapprochement avec un service ministériel existant – le service de l’accès au droit et à la justice et de l’aide aux victimes.
- Aide aux victimes : les premiers pas du gouvernement critiqués
Avant le remaniement, le ministre de la Justice avait confirmé son intention de se rendre ce jeudi 22 juin à Valence (Drôme) à la 31ème édition des Assises nationales de l’aide aux victimes organisées par l’INAVEM, qui devrait y acter son changement de nom en « France victimes ».
Visite ministérielle ou pas, le directeur de cette grande fédération, Jérôme Bertin, fait le point sur les enjeux du secteur. Pour lui, l’interministérialité est un pré-requis d’une politique pérenne et crédible.
Comment réagissez-vous à la polémique soulevée par le projet gouvernemental de supprimer le secrétariat général de l’aide aux victimes au profit d’un service de la Chancellerie ?
Comme d’autres associations de victimes, nous pensons qu’il est important que l’interministérialité soit renforcée. La ...
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