Elles ont beau avoir été reçues par la Chancellerie et le cabinet de l’Élysée en moins d’une semaine, les associations de victimes ne cachent pas leurs inquiétudes sur les orientations du début de quinquennat.
L’Institut National d’Aide aux Victimes et de Médiation (INAVEM), les associations SOS Attentats et Life for Paris, la Fédération Nationale des Victimes d’Attentats et d’accidents Collectifs (FENVAC) et l’Association Française des Victimes du Terrorisme (AFVT) ne cessent de tirer les sonnettes d’alarme. Déjà, lors de l’annonce du gouvernement Philippe, elles étaient montées au créneau pour dénoncer la disparition du secrétariat d’État spécialement dédié aux victimes qui avait vu le jour après les attentats de novembre 2015. Cette fois-ci, c’est la suppression annoncée du secrétariat général de l’aide aux victimes (SGAV), administration mise en place par la secrétaire d’Etat Juliette Méadel dans le précédent gouvernement, qui a mis le feu aux poudres.
En effet, ce SGAV, créé en février 2017 et placé sous l’autorité de Matignon, est appelé à disparaître en vue d’un “guichet unique” coordonné par le service de l’accès au droit et à la justice et de l’aide ...
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